Maître de son destin by Barbara Taylor Bradford

Maître de son destin by Barbara Taylor Bradford

Auteur:Barbara Taylor Bradford [Bradford, Barbara Taylor]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Presses de la Cité
Publié: 2019-06-08T07:22:38+00:00


Alors que le fiacre s’arrêtait dans la zone portuaire, James fut agréablement surpris de constater que le trajet du retour n’avait duré qu’une demi-heure. Il paya la course, assortie du généreux pourboire promis, et entra dans le dock de son oncle.

Dès que Joe l’aperçut, il se précipita vers lui.

— Content de vous voir, m’sieur ! Y a un grand bout de toit qu’est tombé. Je serais plus là pour vous en parler si Ernie m’avait pas dégagé à temps.

— Dieu merci, vous êtes indemne ! s’exclama James en lui saisissant le bras.

Les employés continuaient à extraire les caisses en bois du magasin endommagé, pour les empiler près de l’entrepôt neuf, plus petit, qui n’avait pas souffert de la tempête.

— À votre avis, Joe, combien de temps faudra-t-il pour évacuer le grand entrepôt ?

— Quelques heures. J’ai demandé à Benny Baxter, qui gère le plus petit, de m’envoyer quelques-uns de ses gars en renfort.

— Pensez-vous qu’ils auront fini avant la nuit ?

— Y a intérêt, m’sieur James. Ce fichu bazar sera écroulé d’ici là, je vous aurai prévenu…

— Je vous crois sur parole. Pour l’instant, je file voir M. Clarence et je le ramène ici s’il le faut. Il est clair que M. Albert se trompe : il n’est pas possible de réparer cet entrepôt.

— Faites donc ça, monsieur. Espérons qu’il n’y aura pas mort d’homme d’ici là.

En arrivant au bureau de la compagnie Venables, dix minutes plus tard, James fut accueilli par son cousin William, qui faisait les cent pas en l’attendant.

— Ah, te voilà ! Papa commençait à s’inquiéter.

— Oui, j’ai mis longtemps parce que j’ai fait un détour. Je vais le voir tout de suite. Viens avec moi, j’ai du nouveau.

— Hum, j’ai comme l’impression qu’il préférerait te parler seul à seul.

— As-tu trouvé des entrepôts à louer ? demanda James.

— Impossible. Il n’y en a pas un seul dans toute la ville.

— Alors il faut que tu m’accompagnes.

James se dirigea à grandes enjambées vers le bureau de son oncle, William à ses côtés. Il frappa à la porte.

— Entrez !

— Désolé de n’arriver que maintenant, oncle Clarence, mais il a fallu que j’aille voir quelqu’un. Je t’en dirai plus dans un instant. En revanche, je ne suis pas optimiste du tout pour l’entrepôt. On ne peut pas le réparer. En fait, il menace de s’écrouler d’une minute à l’autre.

— C’est bien ce que je craignais, acquiesça Clarence Venables en se redressant sur sa chaise. Il faut dire que le bâtiment est ancien… Que faire ?

Avant que James puisse répondre, un autre homme s’avança près du bureau. C’était Albert, le frère cadet de William.

— Mais si, bien sûr qu’on peut le réparer ! s’exclama-t-il d’un ton incisif. Le reconstruire à neuf nous coûterait une fortune.

James, qui ne l’avait pas entendu arriver, fit volte-face.

— Désolé de te contredire, Albert, déclara-t-il calmement. Mais il y a d’énormes fissures dans les murs, et le toit continue de tomber par morceaux entiers. Tout à l’heure, Joe a failli se faire assommer.

Il se tourna vers son oncle.



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